Il faut bien avouer que le premier contact avec les œuvres de François Barbâtre est assez déconcertant. On y reconnaît certes des natures mortes, avec des choses qui n’ont pas beaucoup de charme en elles-mêmes, des boîtes, beaucoup de boîtes, des gobelets, des cageots, des garde-mangers, des briques de lait, des savons de Marseille, des […]
A l’occasion de l’exposition Joerg Ortner, La science du négatif, au Centre international de poésie de Marseille du 6 juin au 22 septembre 2012, Barbâtre a écrit à Jean Daive, concepteur de l’exposition. Ce texte a été publié dans le numéro 213 du Cahier du Refuge et est reproduit ci dessous.
A propos de l’exposition Cézanne et Paris qui s’est tenue au musée du Luxembourg, jusqu’à ces derniers jours, une première remarque s’impose au sujet d’une découverte surprenante qui, à ma connaissance, n’a jamais été signalée : Cézanne a peint une gidouille au portrait d’Ambroise Vollard, son marchand! Une gidouille au côté droit de son habit.Vollard éditeur […]
Tout comme Giacometti, en son temps, s’était posé la question de savoir ce que pouvait être une tête, une même question, aujourd’hui, se pose pour la nature morte. Pour moi, d’emblée, les objets de la nature morte, quels qu’ils soient, dépendent en premier de leur apparaître plutôt que de leur mise en scène ; ce […]
Cher François, (…) Quand tu m’as invitée à reconsidérer attentivement le plâtre de l’atelier des Lauves, j’ai immédiatement remis au travail mon œil sur les aquarelles de la Sainte Victoire et celles de troncs d’arbres proches de la terre et des rocs. Partout, cette irruption de la vacuité dont tu parles, est éminemment présente. Par […]
Marie-José, Cette hantise de Cézanne, serait-elle une fatalité? Et pourquoi lui plutôt que Monet, Degas, Seurat? Jamais on ne dira assez l’énormité du phénomène Cézanne dans l’esprit des peintres du début du siècle! Autant que je m’en souvienne il en a été déjà question dans une lettre précédente (…) Je me souviens d’une aquarelle dite […]
François, Encore une lettre, puisque nous avons coutume de nous écrire pour parler de la peinture. L’été finissant cesse de découper l’espace et de séparer les choses avec son incandescente brutalité, j’allais dire indécente! J’attendais cette approche de l’automne pour pouvoir m’entretenir avec toi. L’été commençait à peine à Paris lorsque je suis venue te rendre visite […]
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